Les producteurs de serres en verre high-tech font face à des défis majeurs. La récente crise énergétique a non seulement entraîné une forte hausse des coûts, mais a aussi rendu leur évolution très volatile. Par ailleurs, les pressions externes des clients, distributeurs et gouvernements obligent le secteur à réduire drastiquement ses émissions de carbone. Malgré ces défis, les serres en verre high-tech sont considérées comme essentielles pour l’avenir de l’agriculture, offrant des avantages tels qu’une meilleure protection contre le changement climatique et une consommation d’eau réduite. Cependant, avec jusqu’à 90 % de leur énergie provenant de combustibles fossiles, aucune solution n’existe encore pour réduire leur dépendance aux prix de l’énergie et favoriser une agriculture plus durable.

Dans ce contexte, Voltiris développe les premiers modules solaires compatibles avec l’agriculture sous serre et ses cultures. Grâce à la technologie de filtrage spectral, Voltiris transmet aux cultures les composantes lumineuses essentielles à la photosynthèse, tandis que les éléments spectraux « inutilisés » sont filtrés et dirigés vers les panneaux solaires. Cela permet de produire de l’énergie renouvelable sans impacter négativement le rendement des cultures, rendant ainsi les producteurs plus indépendants, durables et rentables. De plus, la technologie de filtrage spectral élimine la lumière proche infrarouge en la convertissant en énergie solaire, réduisant significativement la température des feuilles et contribuant à un meilleur climat de croissance – le tout sans réduire la lumière utile pour les cultures.

Aujourd’hui, Voltiris dispose d’une dizaine de démonstrateurs commerciaux à travers l’Europe (France, Suisse, Pays-Bas, Belgique) et vient de réaliser sa première démonstration à l’échelle industrielle (1 800 modules sur 1 hectare) dans une serre de tomates, démontrant à grande échelle les bénéfices de cette solution.

Voltiris permet aux producteurs de plus de 60 000 hectares de serres, représentant une opportunité de 50 milliards d’euros, d’exploiter leurs surfaces pour générer l’énergie propre, compétitive et indépendante dont ils ont besoin pour réussir leur transition vers une électrification sans carbone.